Annexe - Les différents types de Yōkai

Il est à noter que les Yōkai se nourrissent d'énergie humaine, mais ne perdent pas le goût de la nourriture. Ils peuvent ainsi profiter d'un excellent repas qui ne leur sera cependant pas aussi nourrissant qu’un afflux d’énergie spirituelle.

Toutefois, certains types de Yōkai se nourrissent de chair humaine, ce qui leur procure l’énergie nécessaire pour vivre. Ce n’est cependant pas une généralité, ils sont même plutôt rares. Ils sont tolérés mais cette pratique est plutôt mal vu chez les Yōkai dont ce n’est pas la nature.

La naissance des Yōkai est assez particulière et se fait de trois façons bien distinctes :

• La première est la voie “naturelle”, par l’amour de deux Yōkai. De cet amour, naît un enfant qui héritera de la nature d’un des deux parents. Il n'y a pas de métissage Yōkai.
  Cet enfant grandira donc comme un enfant normal.
  
  
• La seconde est la naissance suite à un évènement tragique. Ce type de Yōkai dans lesquels on retrouve les Yurei et les Akuma par exemple, sera donc adulte à sa naissance, puisque issu d'humain.
  
  
• Troisièmement, par choix. Un Ningen qui aura retrouvé son nom, aura le choix de quitter la Cité des Esprits ou de devenir Yōkai (s’il juge avoir passé trop de temps hors du monde des humains et ne s’y sent plus à sa place, et ne désirant pas mourir pour de bon). Il devra alors obtenir l’aide d’un Yōkai supérieur qui acceptera de le transformer (avec ou sans contrepartie, c’est au choix des joueurs) et devra abandonner définitivement son nom pour un nom Yōkai. Aucun retour en arrière possible.
  

Dans la croyance populaire, la plupart des animaux ont des qualités magiques. Ici, les Yōkai de type animaux sont des Henge, des métamorphes qui ont la capacité de prendre autant une apparence animal qu’humaine ou un mélange des deux.

Ils sont généralement associés à Inari, une divinité Shintoïste, et étant vu comme ses messagers, certains Kitsune n’empruntent pas ce chemin glorieux préférant tourmenter les Hommes.
Le plus emblématique des Kitsune reste celui à la fourrure blanche et présentant 9 queues (le nombres de queue état un indicateur de puissance chez ces derniers, allant de 1 à 9.)

► Maîtres des déguisements, ce sont des esprits de la forêt. Ils sont réputés pouvoir changer de forme à volonté. Les Tanuki sont souvent représentés portant un chapeau de paille et une gourde de saké, avec un ventre rebondi qu'ils utilisent comme un tambour et des testicules de grande taille. Ils portent chances et sont très appréciés, car souvent vu comme des Yōkai humoristiques.

► A l’inverse les Mujina, comme leurs homologues précédents, se transforment, mais leurs intentions sont bien moins joyeuses. Ils aiment perdre et tromper les humains souvent sous la forme de moines.

► Le Bakeneko est un chat très vieux qui s’est transformé en Yōkai. Il ne prend forme humaine que lorsqu’il se dresse sur ses pattes arrière. Dans le monde des humains, on l’accuse de hanter les maisons en menaçant les familles et projetant des boules de feu, de dévorer ses maîtres pour prendre leur place, mais également de ranimer les morts en sautant sur les cadavres.

► Le Nekomata est un Yōkai chat méchant. Forme évoluée du Bakeneko, il a un corps humain avec une tête de chat et possède deux queues. Les Nekomata se trouvent dans les villes et les villages et naissent de la même manière que les autres Bakeneko. Cependant, seuls les chats les plus gros avec la queue la plus longue et une haine ou un mépris bien ancré pour les humains deviennent cette variété puissante. Lorsqu'un Nekomata se transforme en Yōkai, sa queue se divise en deux queues identiques.

Bien que tous les Bakeneko ne soient pas malveillants ou violents envers leurs maîtres, tous les Nekomata le sont. Ils regardent les humains avec mépris.

Ces Yōkai peuvent prendre la forme d’un serpent géant, parfois avec une tête humaine. Ils peuvent garder leurs pupilles de serpent et leur langue fourchue même sous forme humaine. Ils peuvent également garder des caractéristiques de leur forme reptilienne comme le besoin de chaleur extérieure et le besoin d’hiberner pendant l’hiver ou lorsqu’il fait froid.
Ces Yōkai sont secrets et mystérieux, semblent tranquilles et calmes, voir timides.

C’est un Yōkai décrit avec une tête d’Oni, un corps d’araignée, portant des vêtements de géants et vivant dans les montagnes où il capture des voyageurs dans ses toiles pour les dévorer. Tsuchigumo, connu sous le nom d'araignée porte-monnaie, se trouve partout dans les îles japonaises. Gigantesque, il est capable d'attraper des proies beaucoup plus grandes que lui et on le trouve majoritairement dans les zones rurales, montagnes, forêts et grottes.

Au Japon, certaines araignées sont connues pour posséder d'incroyables pouvoirs surnaturels. Le Jorōgumo est le plus connu des arachnides Yōkai et se trouve dans tout l'archipel japonais à l'exception de l'île septentrionale de Hokkaidō. Reconnus pour leur taille, leurs couleurs éclatantes et les toiles larges et solides qu'ils tissent, les beaux Jorōgumo sont également célèbres pour la destruction cruelle qu'ils causent en attirant de beaux jeunes hommes afin de les dévorer.

Les Inugami sont une sorte de familier que l'on trouve à Kyushu, Shikoku et ailleurs dans l'ouest du Japon. En public, un Inugami ressemble à un chien ordinaire afin de se fondre dans la société. Cependant, sa véritable forme est celle d'une tête de chien desséchée et momifiée, souvent habillé de vêtements de cérémonie et  conservé en lieu sûr (et à l'abri des regards indiscrets) dans un sanctuaire secret de la maison de son propriétaire.

Les Inugami sont plus couramment utilisés dans les zones où l'on ne trouve pas de renards, comme les principaux centres de population. Il existe même des preuves d'une ancienne tradition de culte Inugami qui s'étend de l'ouest du Japon jusqu'à Okinawa. Les puissants sorciers auraient été capables de créer ces esprits grâce à des cérémonies monstrueuses et de les utiliser pour toutes sortes d'actes néfastes. Les Inugami servent loyalement leurs maîtres, qu'il s'agisse d'une personne ou d'une famille, effectuant des tâches comme un chien docile et, à moins qu'ils ne soient gravement maltraités, ils restent fidèles pour toujours ; ces esprits peuvent être transmis de génération en génération comme un héritage.

Cependant, comme les chiens vivants, un Inugami rancunier peut parfois trahir un maître devenu trop violent ou dominateur, le mordant sauvagement. Et tandis que les Inugami, comme d'autres esprits familiers, ont été créés pour apporter richesse et prospérité à leurs familles, ils peuvent parfois aussi entraîner leur ruine.

Dans le contexte du forum, un Akuma (« démon, monstre, diable ») est un esprit "maléfique". Il est le résidu d'une âme humaine tourmentée.
Certains peuvent ne pas être hostiles ou belliqueux, mais ils tous sont dangereux.

Ce groupe recueille les Ningen devenus démons lors de leur transformation en Yōkai. Leurs tourments et leur colère d'humain ne s'est nullement apaisés avec le temps et l'Oubli. N'appartenant à aucun groupe de Yōkai de type animal, ils deviennent ainsi des démons, même si le Ningen a été pris sous l'aile d'un Yōkai ou transformé par celui-ci.

Ce processus est cependant assez rare et n'est réservé qu'aux esprits les plus militaires, tourmentés et/ou maléfiques.
Ils ne sont en aucun cas supérieurs ou inférieurs aux Yōkai classiques, si ce n'est par l'âge de certains.

Un des aspects du Yōkai le mieux connu du folklore japonais est l’Oni, qui est une sorte d'ogre descendant des montagnes, habituellement décrit comme ayant une peau rouge, bleue, marron ou noire, deux cornes sur la tête, une large bouche remplie de crocs et qui est seulement vêtu d'un pagne en peau de tigre. Il porte souvent un kanabō (gourdin ou matraque pointu ou à pommeau) en fer ou une masse géante. Les Oni sont la plupart du temps décrits comme des êtres démoniaques, mais ils peuvent occasionnellement personnifier une force naturelle ambivalente.

Ce sont des gobelins de la mythologie japonaise qui ont plusieurs pouvoirs surnaturels et des connaissances en arts martiaux. Les Tengu sont originellement des démons extrêmement dangereux et des ennemis du bouddhisme. Mais, après des siècles, ils ont changé de nature en passant du stade d'esprits de damnés à celui de défenseurs actifs du Dharma (ensemble des normes et lois, sociales, politiques, familiales, personnelles, naturelles ou cosmiques).

Le bouddhisme a considéré pendant longtemps que les Tengu étaient des démons perturbateurs et des annonciateurs de guerres. Mais, après des siècles, ils ont changé de nature en passant du stade d'esprits de damnés à celui de défenseurs actifs du Dharma (ensemble des normes et lois, sociales, politiques, familiales, personnelles, naturelles ou cosmiques). Leur image s'est graduellement adoucie, cependant, même s'ils sont considérés comme des protecteurs dangereux des montagne et de la forêt.

Ils sont traditionnellement représentés avec des caractéristiques à la fois humaines et aviaires.
Les érudits deviennent des Daitengu, mais les ignorants deviennent des Kotengu
Les Daitengu sont souvent représentés dans une forme plus humaine que leurs subordonnés, et à cause de leur long nez, ils sont aussi appelés Hanatakatengu  Les Kotengu ressemblent plus à des oiseaux. Ils sont quelquefois appelés Karasu-tengu
Voici la hiérarchie :  Kotengu < Karasu-Tengu/ Kotengu < Hanatakatengu < Daitengu
donc concrètement : petit Tengu < Tengu corbeau < Tengu à long nez < grand Tengu

Le Kappa est un esprit aquatique à l’apparence d’une tortue anthropomorphe et avec parfois  la bouche en forme de bec. Ils ont parfois le haut du crâne creux rempli d’eau, d’où ils tirent leur puissance.
Le Kappa est très poli. Si on le salue à la japonaise (s’inclinant) il y répond de même et perd son eau, rendant ainsi le Kappa inoffensif.
C’est un génie, un diablotin qui cherche à attirer ses proies dans l’eau afin de pouvoir les dévorer.

Les Tsukumogami sont un type à part entière de Yōkai et d’Obake (Bakemono = monstres), comprenant ordinairement des objets domestiques qui prennent vie lors de leur centième anniversaire.

Ce type inclut par exemple :

► Bakezōri, sandales de paille :
Le Bakezōri est décrit comme une sandale errante avec deux bras et deux jambes mais un seul œil. Il passe pour effrayer les ménages habités pendant la nuit, courir et chanter continuellement :

« Kararin, kororin, kankororin, managu mittsu ni ha ninmai! » :
« Deux yeux, trois yeux et deux dents ! ».
Très probablement, il se moque de « ses plus nobles cousins », les fameux geta.

► Chōchin-obake ou burabura, lanterne en papier :

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► Karakasa kozō, vieux parapluies :

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