Yume No Seirei
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Kamisama
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Jeu 16 Avr - 18:42
Contexte

Leur foi s’est perdue

Ils ont oublié la peur

Ceux d’en bas ont faim.


L'histoire contée
Les humains nous ont oubliés. Ils ont cessé de croire en nous, représentations de leurs peurs profondes, des déchirures traumatiques et sanglantes qui marque leur histoire. L’ère moderne leur a fait oublier les valeurs ancestrales, les croyances meublant leur monde, donnant vie et esprit aux choses autour d’eux, donnant forme à leurs terreurs.

Leur aveuglement est devenu si puissant que même nos apparitions ne nous étaient plus attribuées. Hallucinations, imagination, accidents, résultats de la fatigue ou de troubles mentaux. Ceux qui nous voyaient n’y croyaient plus. Ceux à qui on nous racontait n’y croyaient plus. À l’instar de leur foi en nous, nous nous sommes affaiblis, flammes tremblantes sous la bise qui fait danser les roseaux.

Il devint au-delà de la force de la plupart des nôtres de se manifester dans le monde des humains. Et nous, yōkais, vécurent pour la première fois la peur de disparaître. Car sans la croyance des hommes pour nous nourrir, nous permettre d’être tangible, nous ne sommes rien. Simples mythes et histoires cocasses, farfelues, effrayantes, disséminées dans les pages effrités de vieux livres poussiéreux.

Aux abords de notre déclin, nos interminables querelles et autres inimitiés furent mises de côté pour notre survie. Dans un mouvement de désespoir, dans cet élan, cette expiration qui aurait pu être notre dernière, nous avons joint nos forces pour mettre à mal la barrière entre nos mondes, celui des esprits et celui des vivants. Elle devint telle un voile fugace, si mince que nous qui savions voire pouvions discerner les hommes dans leur monde. Entendre l’écho de leurs voix.

Malgré cet effort qui vint amoindrir même la puissance de nos éminents, le voile ne pu se déchirer sans que les vivants ne fournissent d’eux-mêmes de leur énergie. Si d’abord, nous avons craint d’avoir jeté nos dernières forces dans un coup de rame effleurant à peine l’onde, les humains, sans même le réaliser, nous offrirent notre salut.

Des portes commencèrent à s’ouvrir dans le voile, semblable aux éclaboussures de cailloux jetés sur la surface paisible d’un étang, des mortels se retrouvant aspirés dans notre monde. Ce phénomène inattendu était dû aux émotions puissantes que certains des humains peuvent vivre à des moments clef de leurs vies. Peine immense, colère aveuglante, bonheur vibrant. Peu importe de quel acabit était constitué l’émotion éprouvée, sa puissance suffisant à ouvrir un instant la barrière et si par malheur pour lui, l’humain traversait une porte physique de son monde, il en disparaissait pour rejoindre le nôtre. Ceux qui traversaient ne pouvaient plus ignorer ou renier notre existence, forcée à croire en nous et en notre monde, nous nourrissant à nouveau. Malheureusement, leur terreur était souvent suffisante pour les renvoyer à leur place où ils perdaient à nouveau foi en nous. C’était comme être auprès d’une immense source qu’on peut effleurer, mais qui ne nous abreuve qu’une goutte à la fois alors que nous sommes légion.

Il fallait retenir les mortels dans notre monde. Les empêcher de nous quitter et de nous oublier à nouveau. Alors nous leur avons volé quelque chose. Un bout d’eux même, de leur âme, sans lequel ils ne peuvent plus rentrer de leur côté du voile. Nous avons pris leur nom et leur en avons donné un nouveau, un qui les enchaîne à nous pour qu’ils restent, pour qu’ils croient en nous, pour qu’ils nous nourrissent. Nous leur avons volé leur mémoire, afin qu'ils oublient leur vie avant d'arriver parmi nous, oublier les souvenirs de leur vie passée, mais pas leurs émotions. Ils ressentent mais ignorent pourquoi ils sont tristes, en colère, heureux.

Recouvrer leur nom leur permettrait de nous quitter, de recouvrer leur mémoire. Mais c'est chose pratiquement impossible pour eux.

À présent, nombre d’humains vivent parmi nous dans la Cité des Esprits. Chaque jour, il y a de nouveaux arrivants, compensant la perte qu’est notre oubli au sein de l’humanité, se rendant utiles à travers des tâches que nous n’avions pas envie d’accomplir. Lentement, nous retrouvons de cette énergie dont nous étions presque privés, quittons nos coquilles d’êtres fragilisés pour retrouver notre grandeur. La peur de disparaître se mute en rancune face au monde des vivants et nous attendons de plus en plus ce jour où notre puissance sera telle que nous crèverons le voile pour les engloutir en notre sein.

Plus jamais on ne nous oubliera. Nous sommes leurs terreurs, leurs angoisses, les ombres aux abords de leurs esprits et jamais nous ne disparaîtrons.


Choses à savoir

• La Cité des Esprits est une fracture entre les mondes qui se situe au Japon. Placée entre le paradis, Takama-ga-hara, et l’enfer, aussi appelé Yomi, c'est la cité où vivent les esprits.

• La Cité des Esprits est bloquée dans le temps à l'époque d'Edo, les humains comme les esprits n'y vieillissent pas. Un humain peut donc y être présent depuis une cinquantaine d'années.

• La technologie est limitée à un équivalent d'électricité apportée par quelques mortels, les meilleurs moyens de transports restent le déplacement physique pour les humain et le vol pour les Yōkais qui ont ce pouvoir particulier (soit la majorité d'entre eux). Tous les engins électroniques, comme les ordinateurs portables et les téléphones cessent de fonctionner. Vous voulez texter quelqu'un? Payez un messager. Par électricité, on parle d'éclairage et d'eau chaude. Il y a même l'eau courante dans certains (rares) endroits.

• L'architecture est des plus traditionnelles. Les bâtiments semblent sortis des années 1600 à 1867 (fin de l'époque Edo). Il n'existe pratiquement aucune architecture moderne / occidentale.

• La monnaie d'échange est l'or. Les humains n'en possèdent pas (sauf si leur maître Yōkai leur en donne en guise de paiement, mais c'est en quantité infime). Ils peuvent cependant faire du troc. Car quand bien même ils possèdent peu, il peuvent échanger leurs avoirs.

• Les humains sont nourris, habillés et logés là où ils travaillent et sous la supervision des Yōkais. Tout dépendant de leurs efforts, ils peuvent obtenir plus de bien et parfois même, un petit logement.

• Certains Yōkais peuvent infliger des sévices corporelles ou mentaux aux humains, mais certains sont clairement contre ces pratiques. Tout dépend de quoi se nourrit votre Yōkai car il existe bien sûr des Yōkais négatifs mais aussi des bénéfiques qui se nourrissent d'émotions positives.

• Considérant le contexte socio-culturel, les portails qui mènent à la Cité des Esprits ne s’ouvrent qu’au Japon.

• Le passage (ou le "portail") peut être n'importe quelle porte, celle de votre salle de bain, du centre commercial, de votre maison, etc.

• Pour que le passage s'active, il faut avoir subi un choc émotionnel important dans la journée, qu'il soit positif ou négatif. Un mariage, la naissance d'un enfant, un accident, la mort d'un proche, une rupture amoureuse ou amicale, tout peut causer un choc et mener le portail à apparaître. N'oubliez pas de parler du passage du monde des humains à la cité des esprits dans votre fiche.

• Les humains oublient leur nom et leur prénom, se voyant attribuer un pseudonyme.

• La Matrone des Kadoguchis  assigne aux humains un nom et un métier et cela doit apparaître dans votre fiche technique dans la section histoire.

• Le métier peut changer si l'humain captive un Yōkai qui désire l'avoir à ses côtés ou s'il démontre des qualités pour un autre métier.

• La naissance d'un Yōkai nécessite un quantité phénoménale d'amour entre deux Yōkais parents. Le sexe, n'a aucune influence sur ce fait. Le couple peut être constitué d'hommes, de femmes ou d'un homme et d'une femme lorsqu'il s'agit de Yōkais. Les Ningens eux, sont stériles à moins d'avoir une relation avec un Yōkai, l'enfant à naître sera nécessairement un Yōkai de type Kashin.

• Un humain ne peut mourir que des mains d’un Yōkai. Il sera transformé en Yōkai.

• Certains Yōkai sont de type mangeurs de chair et se nourrissent non pas des émotions mais du corps des humains, cependant ils sont assez rares ou se contrôlent.
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